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 Retraite de l'été 2016

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tkalba

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MessageSujet: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeVen 1 Mar - 21:38

Belle fournée avec 16 départs à la retraite, peut-être la plus talentueuse avec 3 Hall of Famer, des All-Star, du DPOY, du All-NBA First Team et j’en passe !
7 retraités à l'Est contre 9 à l'Ouest. Au total, quatre équipes ont deux retraités dans leur effectif.
Un meneur, 3 arrières, 6 ailiers, 3 ailiers-forts et 3 pivots sont au programme !
Les retraites seront l'autre fil rouge de la Draft avec la lottery, la première fournée arrive très bientôt !
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tkalba

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeVen 1 Mar - 23:20

Zoran Planicic, SG – 33 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - Los Angeles Clippers
2004 - Los Angeles Clippers
2005 - Los Angeles Clippers
2006 - Los Angeles Clippers
2007 - Washington Wizards
2008 - Washington Wizards
2009 - Washington Wizards
2010 - Denver Nuggets
2011 - Denver Nuggets
2012 - Denver Nuggets
2013 - Houston Rockets
2014 - Miami Heat
2015 - Cleveland Cavaliers
On commence doucement avec un journeyman, le seul de cette promotion. 769 matchs NBA tout de même pour le combo guard originaire de Bosnie, majoritairement dans la peau d’un remplaçant. Sa plus belle saison a eu lieu en 2008-2009 où il fut le 6th man de Washington (la seule fois de sa carrière où son temps de jeu a dépassé les 20 minutes par match). Il réalise alors une saison pleine avec 82 matchs joués pour des moyennes de 8,8 points, 3,5 rebonds et 3,3 assists en 27 minutes, et son unique trophée de joueur du match. Reconnu pour son shoot extérieur avec un honorable 36% de loin, il a voyagé dans la Ligue avec pas moins de 6 franchises à son actif. Sa longévité est néanmoins à saluer, elle est excellente pour un 12ème pick du 12ème round de la Fantasy Draft (qui était rookie cette année-là).

2016 - Retraite de l'été 2016 Zoran-planinic-anadolu-efes-eb13

Joel Przybilla, C – 36 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - Phoenix Suns
2004 - Phoenix Suns
2005 - Phoenix Suns
2006 - Portland TrailBlazers
2007 - Portland TrailBlazers
2008 - Chicago Bulls
2009 - Boston Celtics
2010 - Portland TrailBlazers
2011 - Portland TrailBlazers
2012 - Portland TrailBlazers
2013 - Portland TrailBlazers
2014 - Portland TrailBlazers
2015 - Portland TrailBlazers
Pivot entrant dans la catégorie des bûcherons, le bon vieux Joel n’a jamais brillé pour son jeu offensif avec seulement deux saisons à plus de 6 points par match. Par contre, il compte 8 saisons à 5 rebonds ou plus, et 4 saisons à 2 contres ou plus. Vous l’aurez compris, Joel est un gros défenseur et un gros rebondeur. Des qualités qui lui ont permis d’être titulaire deux saisons du côté de Phoenix qui l’a choisi dès le 5ème round de la Fantasy Draft (25ème pick), puis lors de la saison 2010-2011 du côté de Portland. Souvent placé, jamais gagnant, Joel a multiplié les finales de conférence et a même atteint une finale NBA avec Portland mais n’a jamais réussi à aller chercher la bague. Dommage pour lui, les Bulls ont remportés le titre en 2009-2010 et les Celtics ont été champions avant et après son passage. Néanmoins, c’est du côté de Portland qu’il laissera la meilleure image avec 8 saisons et 353 matchs au compteur.

2016 - Retraite de l'été 2016 Joel-przybilla-of-the-portland-trail-blazers-poses-for-a-portrati-picture-id51475351?s=594x594

Mike Dunleavy Jr, SF – 35 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - Philadelphia Sixers
2004 - Philadelphia Sixers
2005 - Philadelphia Sixers
2006 - Philadelphia Sixers
2007 - Memphis Grizzlies
2008 - Los Angeles Lakers
2009 - Los Angeles Lakers
2010 - Boston Celtics
2011 - Atlanta Hawks
2012 - Atlanta Hawks
2013 - Atlanta Hawks
2014 - Los Angeles Clippers
2015 - Kansas City Shuffle
6 franchises pour Mike Dunleavy Jr, 7 saisons en tant que titulaire (dont 4 à plus de 10 points de moyenne) et la barre des 1000 matchs NBA disputés franchie cette saison (1037 matchs, dans le Top 150 All-Time !), Mike Dunleavy aura eu un beau bout de carrière en NBA. Prototype du 3&D moderne, il affiche 710 3-points marqués à 39% de réussite (Top 150 All-Time en tir à 3-points inscrit). Défenseur sérieux et bon intercepteur, il atteint les 1123 interceptions en carrière, ce qui le met dans les 150 meilleurs intercepteurs All-Time. Sa meilleure saison est la saison 2007-2008 où il est titulaire chez les Grizzlies les 82 matchs pour une production moyenne de 15,1 points, 5,5 rebonds, 1,7 assist et 1,4 steal. Il vient de finir sa carrière sur le banc des Los Angeles Clippers, qui sont devenus l’été dernier les Kansas City Shuffle et fera partie pour toujours du premier roster de la ville. Il n’a jamais réussi à atteindre le sacre NBA mais en est passé très proche en 2010-2011 lorsque son équipe de Boston a perdu un Game 7 des finales NBA contre Dallas.

2016 - Retraite de l'été 2016 Dunleavyjrhawks01-777x437

Corey Maggette, SG – 35 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - Los Angeles Lakers
2004 - Los Angeles Lakers
2005 - Los Angeles Lakers
2006 - Los Angeles Lakers
2007 - Memphis Grizzlies
2008 - Memphis Grizzlies
2009 - Philadelphia Sixers
2010 - Miami Heat
2011 - Houston Rockets
2012 - Utah Jazz
2013 - Utah Jazz
2014 - Orlando Magic
2015 - Dallas Mavericks
Corey Maggette part donc sur une défaite au Game 7 des Finales NBA, une fin cruelle pour un des plus gros croqueurs des années 2000. Drafté par Orlando en 1999, il est échangé aux Clippers où il va finir son contrat rookie jusqu’à la Fantasy Draft. Là, il est sélectionné avec le 16ème choix du 3ème tour par les Lakers pour ses qualités athlétiques, son tir à 3-point et sa défense. Il va disputer quelques finales de conférence avec les Lakers et les Sixers sans jamais atteindre les finales NBA jusqu’à cette année. Sa plus belle saison est sa saison 2004-2005 avec une très belle moyenne de 16,0 points, 6,9 rebonds, 2,9 assists et 1,4 steal en 36 minutes. Pas grand-chose d’excitant à raconter pour ce joueur qui a pourtant 1 242 matchs NBA disputés à son actif (Top 30 All-Time), 13 00 points, 6 000 rebonds et 893 tirs de loin inscrits à 38% au tir (Top 100 All-Time).

2016 - Retraite de l'été 2016 Corey-maggette-of-the-charlotte-bobcats-poses-during-media-day-on-15-picture-id136377972?s=594x594

David West, PF – 35 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - Chicago Bulls
2004 - San Antonio Spurs
2005 - San Antonio Spurs
2006 - San Antonio Spurs
2007 - San Antonio Spurs
2008 - San Antonio Spurs
2009 - San Antonio Spurs
2010 - San Antonio Spurs
2011 - San Antonio Spurs
2012 - Utah Jazz
2013 - Utah Jazz
2014 - Utah Jazz
2015 - Detroit Pistons
On passe à un autre niveau avec l’intérieur David West, membre de la Draft 2003 et sélectionné avec le 12ème choix du 3ème tour de la Fantasy Draft par Iversony, le GM des Bulls. Après une saison rookie correcte (11,1 points / 5,7 rebonds en 22 minutes), il est échangé à San Antonio la saison suivante en compagnie de Joe Johnson en échange de JR Smith et du pick 2005 des Spurs. Il va rester 8 saisons dans le Texas, toutes en tant que titulaire, sans jamais aller loin en playoffs. Il décide donc de quitter le Texas pour l’Utah et s’engage pour 3 saisons du côté du Jazz. Mal lui en a pris, parce que les Spurs seront champions l’année de son départ pour le Jazz, qui lui ne passera jamais un tour de playoff. Il signe au minimum vétéran à Sacramento, où il fut échangé à Detroit. Là, il a été un 6th man efficace et a finit sa carrière sur une élimination au premier tour, un classique de sa carrière vu qu’il n’a jamais remporté de série de playoffs de toute sa carrière. Il termine néanmoins avec 1048 matchs au compteur (Top 150 All-Time), 17 000 points en carrière et 10 000 rebonds. Il n’a jamais reçu la moindre récompense individuelle malgré l’intégralité de ses saisons à plus de 10 points par match, 7 saisons en double double et une saison 2006-2007 conclue avec 22,1 points et 10,1 rebonds de moyenne. Contrairement à d’autres retraités, il part alors qu’il avait encore quelques saisons dans les pattes. Cette année, il a disputé 83 matchs pour des moyennes encore très honorables de 11,6 points et 7,4 rebonds en 22 minutes.

2016 - Retraite de l'été 2016 David-west-nba-san-antonio-spurs-media-day

Stephen Jackson, SF – 37 ans.
Récompenses individuelles : aucune
Récompenses collectives : aucune
2003 - San Antonio Spurs
2004 - Miami Heat
2005 - Miami Heat
2006 - Miami Heat
2007 - Miami Heat
2008 - Miami Heat
2009 - Washington Wizards
2010 - Washington Wizards
2011 - Houston Rockets
2012 - Toronto Raptors
2013 - Golden State Warriors
2014 - Golden State Warriors
2015 - Golden State Warriors
On finit cette session de retraités, les seuls à ne rien avoir gagné durant leur carrière, avec le plus connu et controversé de tous. L’homme d’un craquage absolu, celui de Romuald, alors GM des Houston Rockets. L’homme qui a apporté le titre à Buck et ses Wizards cette saison. Rien ne présageait un tel destin pour celui qui commença sa carrière dans l’anonymat avant de profiter de la Fantasy Draft pour forcer son destin. Une saison de titulaire chez les Spurs, puis cinq en Floride du côté de Miami, sans jamais passer un tour de playoffs mais en s’imposant comme un titulaire indiscutable. Il finit sa dernière saison à Miami (la plus belle de sa carrière) avec des moyennes de 16,9 points, 6,0 rebonds de moyenne, 3,7 assists et 1,4 steal en 36 minutes et 76 matchs joués. L’année suivante, il s’installe dans la capitale où il reste un titulaire solide. Et puis c’est le drame. Romuald contacte le GM de Stephen Jackson pour lui proposer un sign & trade. Stephen Jackson a alors 32 ans, et il se voit offrir un contrat de 40M/4 ans. Romuald envoie du cap et les picks 2012 et 2014 des Rockets. Buck n’en demandait pas tant. Le pick 2012 des Rockets va s’avérer être le premier de la Draft 2012, de quoi récupérer Anthony Davis. Le pick 2014 est envoyé à Charlotte en échange de Tyreke Evans. Tout ça pour Stephen Jackson, qui va jouer une seule saison à Houston pour seulement 9,1 points, 4,3 rebonds et 3,7 assists de moyenne. Un trade qui va suivre pendant très longtemps Stephen Jackson, qui n’a pourtant pas à rougir de sa carrière NBA : 1 093 matchs NBA disputés (Top 150 All-Time), 1,159 tirs à 3-points réussis à 39% de réussite (Top 75 All-Time), 12 000 points et 4 500 rebonds en carrière.

2016 - Retraite de l'été 2016 Stephen-jackson
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buck

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 0:36

Comme d'habitude un niveau de détail dans les descriptions exceptionnels.
Tu es une vrai encyclopédie.
Deux anciens Wizards avec Planinic de l'époque roster made in Europe à Washington et le dorénavant célèbre Stephen Jackson. Nous lui faisons une spéciale dédicace suite à notre titre Rolling Eyes Very Happy ainsi qu'à Romuald s'il passe dans le coin king
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Leross

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 1:02

buck a écrit:
Comme d'habitude un niveau de détail dans les descriptions exceptionnels.
Tu es une vrai encyclopédie.

Peut-on accéder à cette encyclopédie ? :p

Les classements ALL TIME, je kifferai une rubrique de ce style Wink

Merci TK !!!
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Docj

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 1:28

Romuald aura finalement décidé de quasiement un titre sur 2 sur cette simu
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tkalba

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 11:09

Luke Ridnour, PG – 34 ans.
Récompenses individuelles : Participation au Rookie Game 2005
Récompenses collectives : aucune
2003 - Dallas Mavericks
2004 - Dallas Mavericks
2005 - Dallas Mavericks
2006 - Oklahoma City Thunder
2007 - Oklahoma City Thunder
2008 - Oklahoma City Thunder
2009 - Charlotte Hornets
2010 - New Jersey Nets
2011 - Dallas Mavericks
2012 - Toronto Raptors
2013 - Houston Rockets
2014 - Orlando Magic
2015 - Orlando Magic
Le seul meneur pur de cette classe de retraité est le 4ème choix du 6ème tour de la Fantasy Draft. Choisi par Slam, il sera d’abord 6th man avant d’être propulsé titulaire et d’être récompensé par une place au Rookie Game. Insuffisant au goût de Slam, qui le remet sur le banc puis l’échange contre Richard Jefferson dans un deal très critiqué pour l’arnaque d’un tout nouveau GM à OKC (Jefferson était All-Star en 2005-2006). Luke Ridnour se retrouve bien malgré lui au centre de la polémique, mais il assure un travail correct en tant que titulaire avec des moyennes sur ses trois saisons au Thunder de 13 points et 8 assists. Il va ensuite déménager du côté de Charlotte et la conférence Est où il va perdre un peu en importance, cire le banc du côté des Nets qui ne feront même pas les playoffs, puis retourne là où tout a commencé à Dallas mais reste scotché au banc. Mauvais timing pour lui, il arrive l’année de la reconstruction de Dallas, l’an passé ils étaient champions, en 2011-2012 ils ne disputeront même pas les playoffs. Luke va ensuite bourlinguer du côté de Toronto, puis deviendra titulaire d’une équipe qui tanke à Houston. De quoi attirer l’attention de CarmeloAnthony, GM du Magic. Il dispute deux saisons en tant que back-up du jeune Damian Lillard, et il termine sa carrière sur une élimination en demie, la deuxième fois de sa carrière seulement qu’il dépasse le premier tour en playoffs après sa finale NBA disputée avec Dallas en 2005-2006. Bon gestionnaire, adroit de loin et défenseur honnête, le meneur de 34 ans va laisser une belle image dans la Ligue avec 939 matchs joués, 8 500 points marqués et 5 000 assists en carrière (Top 75 All-Time)

2016 - Retraite de l'été 2016 Luke-ridnour

Lamar Odom, SF – 35 ans.
Récompenses individuelles : All-Rookie First Team en 1999-2000, Participation au Rookie Game 2000
Récompenses collectives : Champion NBA avec les New Jersey Nets en 2004-2005
2003 - New Jersey Nets
2004 - New Jersey Nets
2005 - Orlando Magic
2006 - Boston Celtics
2007 - New York Knicks
2008 - New York Knicks
2009 - Utah Jazz
2010 - Golden State Warriors
2011 - Golden State Warriors
2012 - Golden State Warriors
2013 - Golden State Warriors
2014 - Golden State Warriors
2015 - Golden State Warriors
Drôle de carrière pour Lamar Odom, un des ailiers les plus complets de sa génération. Excellent dans son contrat rookie aux Los Angeles Clippers où il finit ses 4 premières saisons dans la Ligue avec des moyennes honorables de 15 points, 7 rebonds et 5 assists, il profite de la Fantasy Draft pour signer dans le New Jersey pour DocJ, qui le sélectionne en 17ème place du 2ème tour de la Fantasy Draft. Il va faire deux magnifiques saisons en tant que titulaire là-bas avec en apothéose sa saison 2004-2005. Ses moyennes ont baissées à seulement 14,4 points, 5,9 rebonds et 2,2 assists, mais Lamar Odom est le liant et le couteau suisse d’une équipe championne NBA ! Dans une équipe composée de Jason Kidd, Jamal Mashburn, Pau Gasol, Bruce Bowen, Shawn Bradley, Jerome Moiso. Il est resté dans le cœur des fans des Nets pour son Game Winner au Game 6 des demies de finales pour achever les Boston Celtics 4-2. Derrière, un sweep des Knicks et une série de Finales très maitrisée contre Sacramento a apporté le premier titre aux Nets de leur histoire. Mais derrière, Lamar Odom est échangé direction Utah en échange de Peja Stojakovic, puis est échangé dans la foulée à Orlando en compagnie d’Antoine Walker et Allan Houston contre Carlos Boozer et Ben Gordon. Il redevient titulaire à Orlando mais se fait sortir au premier tour. Il est encore une fois sacrifié par son GM CarmeloAnthony, déçu des ses playoffs à moins de 10 points de moyenne et qui l’envoie à Cleveland en échange de Michael Finley. Dans la pire équipe de la Ligue, il fait grise mine et demande son transfert, qu’il finira par obtenir le soir de la trade deadline en étant échangé vers un prétendant au titre, Boston. Pourtant champions en titre, les Celtics vont échouer en finale de conf contre l’ancienne équipe de Lamar, le Magic. Sa noyade en finale contre le Magic le condamne à Boston et il déménage à New York pour jouer dans des Knicks qui ne font que de la figuration. Il retourne s’acheter un peu de confiance du côté de l’Utah pour sa dernière saison en tant que titulaire pour de belles moyennes avec 12,9 points et 8,1 rebonds de moyenne en 33 minutes. Il signe ensuite à Golden State où il va passer 6 saisons entre le banc et les centres de désintox. Il est mis en permanence sur le trading block sans jamais quitter la Baie. Ses trois dernières saisons se déroulent dans l’anonymat complet sur le banc d’une des pires équipes de la Ligue. Retrouvé inconscient le 13 mars 2015 dans une maison close du Nevada après avoir absorbé de la cocaïne et substances développant les performances sexuelles, il reste dans le coma durant trois jours, et sera mis au placard par Chris pour le reste de la saison. Son départ à la retraite va s’accompagner d’un combat de désintox. Une triste fin pour un joueur qui a été excellent pour ses 8 premières saisons NBA puis quelconque les 9 années suivantes. Il finit néanmoins sa carrière avec une bague méritée, 1 191 matchs joués (Top 50 All-Time), 12 000 points, 7 500 rebonds (Top 100 All-Time) et 3 500 assists (Top 150 All-Time) dans sa carrière. Seulement une dizaine de joueurs peuvent se vanter d’avoir atteints de tels chiffres. Que des légendes. Seul Lamar Odom totalise 10 000 points / 7 500 rebonds / 3 500 assists en carrière sans être Hall of Famer. De quoi laisser d’immenses regrets et l’impression d’être passé à côté de quelque chose de grand….

2016 - Retraite de l'été 2016 LO99111513

Mike Miller, SF – 35 ans.
Récompenses individuelles : Rookie of the Year en 2000-2001, All-Rookie First Team en 2000-2001, Participation au Rookie Game 2001
Récompenses collectives : aucune
2003 - Golden State Warriors
2004 - Toronto Raptors
2005 - Toronto Raptors
2006 - Toronto Raptors
2007 - Toronto Raptors
2008 - Charlotte Hornets
2009 - Oklahoma City Thunder
2010 - Oklahoma City Thunder
2011 - Los Angeles Clippers
2012 - Los Angeles Clippers
2013 - Toronto Raptors
2014 - Detroit Pistons
2015 - New York Knicks
Dans un registre très proche de celui de celui de Mike Dunleavy Jr, Mike Miller prend sa retraite cette saison. Il joue au même poste, a le même âge, la même qualité au shoot à 3-points (1042 tirs primés inscrit à 39%, Top 100 All-Time), la même longévité (1109 matchs, Top 75 All-Time), la même filouterie à l’interception (969 interceptions en carrière). Il a été titulaire de nombreuses reprises, mais a connu ses plus belles heures dans son contrat rookie à Orlando. Sur NBASlam, ses deux saisons en tant que titulaire à Oklahoma sont ses plus réussies. Il n’a jamais brillé en playoffs mais était l’ailier titulaire des Toronto Raptors lors de leur seule finale de conférence. Mais il était temps de prendre sa retraite car cette année à clairement été celle de trop, avec seulement 15 matchs joués chez les cancres de la Ligue…

2016 - Retraite de l'été 2016 Main-qimg-aecd3c2582b4d3be7f4032da91e72019-c
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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 11:11

Les 7 retraités restants ont tous été All-Stars, 6 franchises sont concernées !
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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 13:30

Richard Jefferson, SF – 35 ans.
Récompenses individuelles : All-Rookie Second Team en 2001-2002, All-Star en 2005-2006
Récompenses collectives : Champion NBA en 2006-2007 avec les Dallas Mavericks

2003 - Oklahoma City Thunder
2004 - Oklahoma City Thunder
2005 - Oklahoma City Thunder
2006 - Dallas Mavericks
2007 - Chicago Bulls
2008 - Chicago Bulls
2009 - Detroit Pistons
2010 - Detroit Pistons
2011 - Detroit Pistons
2012 - Miami Heat
2013 - Miami Heat
2014 - Miami Heat
2015 - New Jersey Nets

Tient tient, mais qui voilà ? Un des joueurs au centre de deux décisions controversées, tout d’abord le trade évoqué plus haut en parlant de Luke Ridnour, et une signature à Atlanta. Mais nous y reviendront tout à l’heure, pour le moment reprenons depuis le début.

Arrivé en NBA dans une équipe compétitive des New Jersey Nets, Richard Jefferson va tout d’abord être Sixth Man puis titulaire lors de sa saison sophomore, durant laquelle il tournera en 15,5 points, 6,4 rebonds et 2,5 assists chez une équipe finaliste NBA. Encore très jeune et après deux saisons très réussies dans le New Jersey, il va être sélectionné en 11ème choix du 3ème tour de la Fantasy Draft pour faire partie du premier roster de la toute nouvelle équipe du Thunder de l’Oklahoma. Il est l’un des lieutenants de Dirk Nowitzki, et il est titulaire de la meilleure équipe NBA de la saison avec 61 victoires, mais se fera sortir dès le premier tour des playoffs par Minnesota. Rebelote l’an suivant avec une saison à plus de 50 victoires, une 2ème place à l’Ouest et une élimination au premier tour par les Grizzlies de Memphis cette fois-ci. La saison suivante sera plus douloureuse avec un bilan à peine positif et une élimination sèche au premier tour par la meilleure équipe de l’Ouest, les Kings. Néanmoins, cette saison sera la meilleure saison individuelle de Richard Jefferson, qui va être élu All-Star malgré des moyennes de seulement 16,3 points, 6,4 rebonds, 3,0 assists et 1,4 steal.

Durant l’intersaison 2006, il est échangé à Dallas contre Luke Ridnour dans un deal à sens unique. Alors que les Mavericks seront champions NBA, le Thunder plongera en 11ème position à l’Ouest avec le 8ème pire bilan de la Ligue. Tant mieux pour Jefferson qui est enfin titré après deux finales perdues, et dans lequel il aura apporté sa pierre en prenant en défense le meilleur extérieur chaque soir pour laisser Billups et Richardson scorer outside. Malheureusement, il est sacrifié à l’intersaison 2007 par Slam qui l’envoie à Chicago en échange de Michael Redd. Jefferson est cette fois du mauvais côté de l’histoire. Dallas va faire le back to back pendant que Chicago se fera sortir au premier tour des playoffs par les Sixers. Lors de la saison 2008-2009, Richard Jefferson va retourner sur le banc en 6th man, et les Bulls vont atteindre les finales de conférence, éliminés une nouvelle fois par les Sixers.

C’est là que la deuxième polémique autour de Richard Jefferson va émerger, pendant la Free Agency 2009. Les Hawks n’ont pas de GM, et c’est Fearless, GM des Sixers, qui assure l’intérim. En milieu de Free Agency, celui-ci proposera un contrat de 48M sur 6 ans à Richard Jefferson, qui l’accepte. Conflit d’intérêt ou récupération d’asset ? Au final, Chicago sera tout de même champion en battant en finale de conf…. les Sixers (non je déconne ils battent le Magic qui a éliminé les champions en titre en demie). Richard Jefferson ne finira même pas la présaison à Atlanta avant d’être échangé à Detroit contre le pick de Dallas 2010 (qui sera finalement le pick 28, qui permettra à Stoone de récupérer Landry Fields, youhou).

Dans le Michigan, il devient une des pièces majeures du renouveau des Pistons qui finissent 6ème de l’Est en 2010-2011 et qui passent un tour l’an suivant après une saison à 50 wins en battant les Bucks, puis se font éliminer en demie par…. Les Sixers (décidément). Sacrifié durant la saison 2012-2013 pour faire de la place sous le Hard Cap, Richard Jefferson part en direction de la Floride et de Miami. Il ne fera pas partie d’une troisième équipe à plus de 60 wins, mais au moins il ne subira pas un deuxième upset en étant la meilleure équipe de la Ligue. Il fait deux saisons solides dans un Miami sans génie, puis vient boucler la boucle cette année du côté des Nets, là où tout avait commencé un soir de juin 2001.

Malgré les deux polémiques autour de sa carrière, Richard Jefferson va laisser une belle image. Coéquipier modèle, tout à fait disposé à s’occuper des tâches ingrates, il a toujours fait partie d’équipes compétitives. Trois de ses équipes ont dépassés les 60 wins, il a disputé 3 finales NBA, des finales de conférence, et totalise 1 148 matchs (Top 100 All-Time), 15 000 points (Top 150), 6 000 rebonds (Top 150), 2 500 assists. Mais le plus impressionnant, ça reste ses statistiques en playoffs : avec 145 matchs de playoffs disputés, il est dans le Top 50 All-Time. Rajoutez à ça 600 rebonds (Top 100), 1 600 points (Top 100), 250 assists (Top 150), 100 interceptions (Top 100), 50 blocks (Top 150) et vous obtenez un des lieutenants les plus marquants de cette génération.

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 14:01

Rashard Lewis, SF – 36 ans.
Récompenses individuelles : All-Star en 2004-2005, All-NBA First Team en 2005-2006
Récompenses collectives : aucune

2003 - Phoenix Suns
2004 - Phoenix Suns
2005 - Phoenix Suns
2006 - Phoenix Suns
2007 - Phoenix Suns
2008 - Phoenix Suns
2009 - Phoenix Suns
2010 - Phoenix Suns
2011 - Phoenix Suns
2012 - Phoenix Suns
2013 - Phoenix Suns
2014 - Phoenix Suns
2015 - Phoenix Suns

Cette fois-ci, c’est la bonne. Une légende des Suns s’en va après 13 saisons dans la même franchise. Drafté en 1999 par les Seattle Supersonics, il va connaitre des débuts difficiles avec seulement 145 minutes jouées lors de sa saison rookie en cumulé, puis va devenir une option du banc de Seattle avec 20 minutes de temps de jeu en moyenne lors de sa saison sophomore. Les trois saisons suivantes, il devient titulaire et une option de plus en plus importante à côté de Gary Payton, passant de 14,8 points à 16,8 points puis 18,1 points juste avant la Fantasy Draft. Il va pourtant attendre longtemps avant d’être appelé, le 25ème choix du 3ème round précisément.

Cedrick ne le sait pas encore, mais il vient de sélectionner son ailier titulaire pour une bonne décennie. Après une saison d’acclimatation (15,7 points / 5,6 rebonds), il explose lors de la saison 2004-2005 et dépasse pour la première fois de sa carrière les 20 points pour finir la saison avec des moyennes de 22,7 points et 7,8 rebonds en 36 minutes. Une saison couronnée par une sélection au All-Star Game, une 3ème place au MIP et des playoffs de feu : 4-2 contre les Wolves, meilleure équipe de la Conférence Ouest, avec une pointe à 47 points au Game 5, 4-3 en demie contre les Clippers, 5ème de la Conférence Ouest avec 43 points / 13 rebonds au Game 7, puis une défaite en finale contre les Kings 4-2 malgré une nouvelle pointe à plus de 40 points dans le Game 4. Rashard Lewis confirmera la saison suivante avec 25,0 points, 6,5 rebonds, 2,5 assists et 1,4 steal de moyenne. Pas suffisant pour avoir une deuxième étoile, mais suffisant pour être élu en All-NBA First Team (les incohérences des votants, toussa toussa Razz). Mais les Suns ne passeront pas le premier tour.

Rebelote les années suivantes, où Rashard Lewis va scorer plus de 20 points de moyenne 5 saisons de suite supplémentaire, sans récompense au All-Star Game pas plus qu’en NBA-Team et sans passer le moindre tour de playoffs. L’ailier continue à briller avec 3 matchs à plus de 50 points, dont une pointe à 52 points contre le Magic, mais il le fait dans un relatif anonymat alors que les Suns peinent à atteindre un bilan équilibré.

En 2011-2012, Rashard Lewis a dépassé le cap de la trentaine et se mue en lieutenant de Blake Griffin, mais Phoenix ne passe toujours pas de tour en playoffs. Le constat est le même en 2012-2013, et l’an suivant, à 34 ans, Rashard Lewis retrouve le banc pour des moyennes honorables de 12,4 points et 4,5 rebonds en 27 minutes. L’an suivant, il baisse encore dans la rotation et sort comme d’habitude au premier tour. Cette saison, il annonce en début de saison que ce sera la dernière de sa carrière professionnelle. Il a passé les clés du camion à Marco Belinelli, et son contente de 17 minutes de jeu. Loin d’être cramé, il est le remplaçant le plus utile des Suns en playoffs qui vont en finale de conférence pour se faire sweeper par Dallas. Il tourne à 8 points en moins de 20 minutes, et pour son dernier match pro, à la maison, il termine avec 12 points à 5/8 en 18 minutes, et part sur une immense ovation de la Talking Stick Arena.

Car il faut bien comprendre ce que représente Rashard Lewis pour Phoenix. Il a passé 13 ans dans cette franchise dont il a été le visage et le patron. Certaines des plus belles saisons de l’histoire de la franchise se sont fait avec lui en Franchise Player. Avec 947 matchs, il est le 2ème joueur à avoir porté le plus le maillot des Suns derrière les 988 matchs d’Alvan Adams. Avec 17 140 points, il est le meilleur scoreur de l’histoire de la franchise de l’Arizona. Avec 5 398 rebonds, il en est le meilleur rebondeur. Personne n’a inscrit plus de 3-points que lui (1 172 à 39,3% de réussite). Personne n’a porté le maillot de Phoenix plus longtemps que lui (28 410 minutes). Il est le plus grand joueur des Suns, et Cedrick devrait annoncer son retrait de maillot durant l’intersaison. Est-ce que ça suffira pour atteindre le Hall of Fame ? En tout cas, parmi les 34 autres joueurs à plus de 21 000 points en carrière, tous le sont ou vont le devenir. Et ce serait une belle récompense pour le joueur le plus loyal de NBASlam.

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:00

Tyson Chandler, C – 33 ans.
Récompenses individuelles : Defensive Player of The Year en 2006-2007, All-Defensive First Team en 2006-2007, All-Defensive Second Team en 2007-2008 et 2012-2013
Récompenses collectives : aucune

2003 - Los Angeles Lakers
2004 - Los Angeles Lakers
2005 - Los Angeles Lakers
2006 - Los Angeles Lakers
2007 - Los Angeles Lakers
2008 - Memphis Grizzlies
2009 - Memphis Grizzlies
2010 - Memphis Grizzlies
2011 - Memphis Grizzlies
2012 - Memphis Grizzlies
2013 - Chicago Bulls
2014 - Chicago Bulls
2015 - Houston Rockets

Place au retraité le plus jeune de cette cuvée avec le pivot Tyson Chandler, qui décide de prendre sa retraite à 33 ans seulement. 2ème choix de la Draft 2001, le jeune pivot de 18 ans va s’imposer titulaire durant sa saison rookie puis disputera sa saison sophomore en tant que titulaire à temps plein, pour des moyennes de 9,2 points, 6,9 rebonds et 1,4 block.

Fort de son potentiel de DPOY, de son jeune âge et de son contrat rookie abordable, il est choisi dès le 14ème choix du 2nd tour de la Fantasy Draft par les Los Angeles Lakers, qui veulent en faire leur pivot titulaire pour la décennie 2000. Ce ne sera que pour cinq saisons, marquées par 3 saisons en double double et 3 saisons à 3 contres ou plus de moyenne. Les deux premières saisons s’arrêteront avant même les playoffs.

La saison 2005-2006 par contre, c’est une autre histoire. 10,7 points, 10,0 rebonds, 3,0 blocks et 2,4 assists de moyenne en saison régulière, et une 4ème place à l’Ouest pour les Lakers. Le premier tour est étouffant contre les Suns de Lewis, et les Lakers perdent deux fois l’avantage du terrain. Mais Tyson Chandler est monstrueux défensivement pour éteindre Chris Webber, avec notamment un Game 6 de toute beauté avec 14 points, 8 rebonds et 8 blocks. Los Angeles passera finalement en 7 ce premier tour pour retrouver en demie les finalistes sortants, les Sacramento Kings. Chandler réalise un de ses meilleurs matchs offensifs au Game 1 pour tout de suite récupérer l’avantage du terrain avec 20 points et 11 rebonds, et les Lakers mèneront 3-1 avant de se faire remonter à 3-3. Dans un Game 7 irrespirable à SacTown, c’est Paul Pierce et ses 30 points qui feront la différence, mais Tyson Chandler est le socle de la défense des Lakers de Krevur. En finale de l’Ouest, c’est Dallas qui arrêtera la belle postseason des Angelinos en 5 matchs, mais Tyson Chandler est lancé.

L’an suivant, lui, Paul Pierce, Tayshaun Prince, Antonio McDyess et Devin Harris sont revanchards. Tyson Chandler va réaliser la plus belle saison de sa carrière avec 11,5 points, 10,0 rebonds, 3,6 blocks et 2,2 assists. Il va être élu Defensive Player of The Year. Les Lakers seront 3èmes avec 51 victoires, et passeront tranquillement le premier tour des playoffs (4-1 contre Sacramento). Mais le deuxième tour vire à l’humiliation contre les Rockets du duo inside Kevin Garnett / Dwight Howard. Tyson Chandler finit la série avec près de 5 blocks par match, mais sa n’empêche pas Dwight de multiplier les matchs en 20 points et 10 rebonds. Los Angeles se fera sortir en 5 manches et n’aura pas sa revanche contre Dallas.

Tyson Chandler accuse le coup, et malgré une saison en All-Defensive Second Team, il est beaucoup plus inconstant et les Lakers se feront sortir sèchement au premier tour par les Kings pour leur 3ème affrontement de suite en playoffs. C’est l’heure de changer d’air pour le pivot, qui a maintenant 25 ans.

Direction le Tennessee et Memphis en échange de Mike Dunleavy Jr, Darko Milicic, Anthony Randolph et Drew Gooden. Très bon choix de carrière, car Memphis est l’équipe qui monte, et Los Angeles est en chute libre. Tyson Chandler retourne dans ses standards habituels autour des 10 points, 10 rebonds et 2,5 blocks, et Memphis ronronne les deux premières saisons. Une 7ème place avec un bilan négatif en 2008-2009 pour une élimination au premier tour par les Blazers, puis deux absences de playoffs.

La saison 2011-2012 marque le retour des Grizzlies en playoffs avec une 3ème place dans la Conférence Ouest et une victoire en 7 matchs contre Memphis, avec un Tyson Chandler dominant aisément Eddy Curry. Mais les Clippers seront trop forts pour Memphis, sorti en 5 matchs avec d’excellentes performances de Duncan, Chef Curry, DRose, Ibaka et Favors. Mais le retour en playoffs a remotivé Chandler, qui sera élu pour la 3ème fois de sa carrière dans une All-Defensive Team (la seconde).

Memphis finit avec le 2ème bilan de l’Ouest, sort les Nuggets en 6 matchs puis le Thunder en 7. En finale de conférence contre les Spurs, privés de Kobe et de Kevin Love, les Grizzlies vont échouer en 7 matchs contre les révélations Brandon Knight et Ish Smith, qui crucifie Memphis avec 43 points, 11 rebonds et le Game winner lors du Game 5.

Memphis veut passer un cap, et c’est Tyson Chandler qui sera sacrifié pour permettre la venue de Greg Oden. Direction Chicago pour Tyson Chandler, pour deux éliminations au premier tour des playoffs. Tyson Chandler est sur la fin et perd petit à petit en temps de jeu. Non retenu durant l’intersaison 2015, il est récupéré pour un an et 7M de dollars par Hans, qui en fera son pivot remplaçant. Après une nouvelle élimination au premier tour, Tyson Chandler ne veut pas repartir sur une autre saison en remplaçant et préfère annoncer sa retraite à tout juste 33 ans.

Malgré quelques finales de conférence, l’impression de gâchis reste importante pour Tyson Chandler, qui est loin de valoir la 2ème place de la Draft 2001 et une sélection au 2ème round de la Fantasy Draft. Même son titre de DPOY est principalement dû à la blessure de Duncan qu’à son niveau de jeu propre. Néanmoins, avec 1 180 matchs en carrière (Top 100 All-Time), 10 000 points, 10 000 rebonds (Top 40), il a eu une carrière bien remplie. Et surtout, avec ses 2 784 contres en carrière, il est le 8ème meilleur contreur All-Time. Devant lui ? Hakeem Olajuwon, Dikembe Mutombo, Mark Eaton, Kareem Abdul-Jabbar, Tim Duncan, David Robinson et Patrick Ewing, excusez du peu. Une domination au contre qui symbolise un impact défensif important, à défaut d’avoir pesé en attaque.

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:31

Elton Brand, PF – 36 ans.
Récompenses individuelles : Rookie of the Year en 1999-2000, Six fois All-Star en 2001-2002, 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007, 2007-2008 et 2010-2011, All-NBA First Team en 2005-2006, All-NBA Third Team en 2007-2008, All-Defensive Second Team en 2003-2004 et All-Rookie First Team en 1999-2000
Récompenses collectives : Double champion NBA avec les Dallas Mavericks en 2006-2007 et 2007-2008

2003 - Dallas Mavericks
2004 - Toronto Raptors
2005 - Dallas Mavericks
2006 - Dallas Mavericks
2007 - Dallas Mavericks
2008 - Dallas Mavericks
2009 - Cleveland Cavaliers
2010 - Miami Heat
2011 - Miami Heat
2012 - Miami Heat
2013 - Miami Heat
2014 - New Jersey Nets
2015 - Portland TrailBlazers

La machine à double double prend sa retraite commencée au siècle dernier par une première place lors de la Draft 1999. Dès son arrivée à Chicago, il pose deux énormes saisons en 20 points / 10 rebonds qui lui permettent de gagner le titre de Rookie of the Year, mais pas de disputer les playoffs. Il est échangé en juin 2001 contre Tyson Chandler, direction la cité des Anges et les Clippers, où il sera All-Star dès sa première saison avec des moyennes de 18,2 points, 11,6 rebonds, 2,4 assists et 2,0 blocks. Sa saison suivante sera similaire sur le plan statistique, mais Elton Brand va manquer les playoffs pour la 4ème fois de suite. Cependant, il a 23 ans et a un contrat locké pour 6 ans et 80M, ce qui est fait une cible de choix pour les GM le soir de la Fantasy Draft.

C’est finalement Slam qui le choisira avec le 4ème pick du 2ème tour. Une saison à 19,1 points, 7,8 rebonds et 1,4 block récompensée par une place en All-Defensive Second Team mais toujours achevée début avril et voici Elton Brand envoyé en cours de saison 2004-2005 à Toronto en compagnie d’El Manu en échange de Tim Duncan et Rip Hamilton. Elton Brand sera All-Star avec une saison à 22,8 points et 10,4 rebonds, mais va regarder les playoffs dans son canapé une fois de plus.

L’année suivante, il est envoyé de nouveau à Dallas, contre Vince Carter cette fois-ci. La raquette qu’il forme avec Tim Duncan est la meilleure du pays. Les deux compères sont All-Star et All-NBA Team. Elton Brand a l’honneur de la All-NBA First Team, Tim Duncan se contente de la All-NBA Second Team mais se consolera avec le DPOY. Dallas dominera tranquillement Memphis 4-2, puis Denver 4-1. Mais dès le Game 1 des finales de conférence, Brand se blesse et manquera la série, remportée néanmoins par Dallas 4-2 contre les Lakers de…. Tyson Chandler. Mais avec Tim Duncan blessé, les finales NBA ne seront qu’une formalité pour Boston, vainqueur 4-1. Elton Brand est d’ailleurs le MVP du seul match gagné par Dallas avec 36 points et 14 rebonds.

Dallas aborde l’intersaison 2006 revanchard, fait venir Richard Jefferson puis va claquer le meilleur bilan de la Conférence Ouest avec 54 victoires, et un Elton Brand All-Star (mais absent des récompenses de fin de saison) avec 22 points et 10,6 rebonds. Les playoffs commencent par un sweep facile contre les Grizzlies, puis une série qui ira jusqu’au Game 7 avec 3 matchs gagnés d’un point par Dallas, dont le Game 7 ! Le MVP de la série ? Elton Brand, qui dépasse les 30 points et 15 rebonds de moyenne ! Houston et son duo Garnett / Howard (privé de Garnett dès le Game 2) n’existera pas en finale de l’Ouest, 4-1 pour Dallas. En finale, on attendait un remake de la finale de l’an passé, mais c’est le Magic qui est venu jouer les troubles fêtes en sortant les champions en 7 matchs. Pas de soucis pour Brand, MVP du Game 1 avec 39 points et 18 rebonds. Mais Orlando a de la ressource, et le duo Finley/Wade va remporter les 3 matchs suivants. Dos au mur, Slam va miser sur du jeu uptempo outside pour aller chercher son premier titre, avec Chancey Billups MVP des Finales. Elton Brand et ses 25 points / 12 rebonds de moyenne auraient fait un beau MVP des Finales, mais qu’importe, pour sa deuxième campagne de postseason, Elton Brand est titré.

La saison suivante se déroule comme un rêve pour Dallas et Elton Brand, une nouvelle fois All-Star et en All-NBA Third Team. Malgré la blessure de Billups, qui manquera 60 matchs et les 2 premiers tours de playoffs, Dallas gagne 62 matchs, finit avec le meilleur bilan de la Conférence Ouest. Les playoffs ? Memphis au premier tour, sweep. Les Kings en demie, sweep. Les Blazers en finale de l’Ouest, sweep. Les Finales NBA, sweep (bon ok Boston arrache le Game 3 d’un point, l’Est ne se fera pas sweeper comme la conférence Ouest). Tim Duncan sera MVP avec des moyennes de 15 points, 14 rebonds et 9 blocks sur la série, et Elton Brand sera le MVP du Game 2 avec 19 points et 19 rebonds. Back to back pour Dallas et deuxième bague pour Elton Brand.

La saison suivante sera plus délicate, Dallas reste premier de la Ligue avec 62 victoires une fois de plus, mais sans blessure cette fois-ci. Les playoffs commencent pourtant bien avec un sweep sur les Nuggets, mais lâchent un match contre Utah en demie et un autre en finale de conf contre SacTown. Mais en finale NBA, c’est une autre histoire. Les Sixers de LeBron, Bogut, Deron Williams, Chris Bosh et Shawn Marion vont perdre les deux premiers matchs de la série, mais derrière une LeBron intraitable, ils vont enchainer 4 victoires de suite pour empêcher Dallas de faire un threepeat ! LeBron est MVP avec près de 45 points / 11 rebonds / 6 assists de moyenne, et personne du côté de Dallas n’a été capable de le stopper.

Après 4 saisons à Dallas, deux titres et autant de finales perdues, Elton Brand a perdu cette faim de victoire. Et quand Dams arrive avec son contrat monstrueux de 117 millions sur 6 ans, Brand n’hésite pas longtemps : être payé au-delà des 20 millions jusqu’à 35 ans, ça ne se refuse pas ! Il ne passera plus un tour de playoff d’ici la fin de sa carrière, mais il s’en moque. Il est déjà double champion. Il va remettre les Cavs sur la carte en leur permettant de retrouver les playoffs pour la première fois depuis le départ du Shaq (pour une élimination au premier tour contre les Bulls).

Brand sera échangé l’an suivant à Miami, où il sera All-Star pour la 6ème et dernière fois de sa carrière avec des belles moyennes de 20,1 points et 11,2 rebonds en 34 minutes. Il va enchainer trois autres saisons à 18 points et 11,5 rebonds sans atteindre le mois de mai, puis sera échangé aux Nets, où il n’atteindra même pas les playoffs. A 36 ans, il signe pour 8M pour Dams aux Kings, et sera échangé vers la trade deadline à Portland. Pour sa dernière saison, il tourne encore en 15,2 points et 10,9 rebonds, mais Portland se fera sweeper par Dallas au premier tour des playoffs.

A 36 ans, Elton Brand décide de prendre sa retraite après une carrière très belle. Avec 1 327 matchs joués, il est 15ème All-Time au nombre de matchs disputés. Il est le 19ème meilleur scoreur All-Time avec 25 286 points. Il est le 12ème rebondeur All-Time avec 14 205 rebonds. Il est le 20ème contreur All-Time avec 1 910 contres. Avec plus de 1 100 steals, il est dans le Top 125 de cette catégorie. Et viennent les double double. Elton Brand a joué 17 saisons en NBA, et en a fini 15 en double double. Personne ne fait mieux, et seul Sir Charles est son égal. Il totalise 769 double double en carrière, le 4ème total All-Time derrière Wilt Chamberlain, Karl Malone et Hakeem Olajuwon. Une saison de plus et il aurait été sur le podium. Deux de plus et il aurait été seul derrière Wilt. Une régularité monstrueuse, deux titres, 6 étoiles de All-Star, de quoi lui ouvrir les portes du Hall of Fame ?

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:31

Les trois derniers retraités seront annoncés entre 20h et 21h ^^
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buck

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:58

Tu as une secrétaire pour taper autant de lignes Very Happy
Il ferait pas mieux dans Basket Le Mag Wink
Mes passages aux restrooms dure plus longtemps en ce moment le temps de me régaler de ces articles
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Docj

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 20:39

longue vie à Lamar pour son aide précieuse lors de l obtention du titre, ensuite c'est vrai qu il déclinera un peu tout au long de sa carriere, dommage pour lui.

Longue vie également à la secrétaire de tkalba pour tapper aussi vite tous ces articles Smile
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cedrick

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 20:42

Rashard Lewis Crying or Very sad
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tkalba

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 21:02

Tracy McGrady, SF – 36 ans.
Récompenses individuelles : Most Improved Player en 2000-2001, 8 fois All-Star de 2000-2001 à 2005-2006 puis en 2007-2008 et en 2010-2011, All-NBA First Team en 2001-2002 et 2002-2003, All-NBA Second Team en 2000-2001 et 2003-2004, All-NBA Third Team en 2010-2011, Vainqueur du Slam Dunk Contest en 2007, All-Defensive First Team en 2005-2006, MVP des Playoffs en 2004
Récompenses collectives : Champion NBA avec les Denver Nuggets en 2003-2004

2003 - Denver Nuggets
2004 - Denver Nuggets
2005 - Denver Nuggets
2006 - Denver Nuggets
2007 - Indiana Pacers
2008 - Indiana Pacers
2009 - Indiana Pacers
2010 - Indiana Pacers
2011 - Indiana Pacers
2012 - Indiana Pacers
2013 - Orlando Magic
2014 - Houston Rockets
2015 - Houston Rockets

Une des plus grosses stars des années 2000 s’en va, un Hall of Famer à coup sûr, le cousin de Vince Carter, l’homme qui a offert un titre aux Nuggets : Tracy McGrady. Sélectionné en 9ème position de la Draft 1997 derrière des légendes comme Adonal Foyle, Tim Thomas, Ron Mercer, Toni Battie ou Antonio Daniels, il met deux saisons à se mettre au niveau de la NBA. Une saison rookie a 7,0 points et 4,2 rebonds en 18 minutes, une saison sophomore à 9,3 points et 5,7 rebonds en 22 minutes, et une troisième saison où il gagne petit à petit ses galons de titulaire avec 15,4 points, 6,3 rebonds et 3,3 assists en 31 minutes.

Le départ en Floride marquera son éclosion aux yeux du grand public. Most Improved Player en 2000-2001, il signe une saison de toute beauté en 26,8 points, 7,5 rebonds, 4,6 assists, 1,5 steal et 1,5 block en 40 minutes, qui lui vaut une place au All-Star Game et en All-NBA Second Team. Mieux, il emmène son Magic à la 7ème place de l’Est avec 43 victoires pour 39 défaites, et sera héroïque au premier tour des playoffs contre Milwaukee avec 33,8 points, 8,5 assists et 6,5 rebonds de moyenne sur les quatre matchs d’une série perdue 3-1. L’année qui suit est celle de la confirmation, TMac poste des stats similaires, Orlando gagne un match de plus et 2 rangs dans la hiérarchie de l’Est mais perd encore 3-1 au premier tour, cette fois-ci contre les Hornets de Charlotte. Tracy McGrady est encore une fois All-Star, et se hisse même en All-NBA First Team. L’année suivante est sa plus belle saison sur le plan individuel : 32,1 points, 6,5 rebonds, 5,5 assists, 1,7 steal et 0,8 block. All-Star, évidemment. All-NBA First Team, logiquement. Meilleur scoreur de la Ligue, impressionnant ! Mais sorti au premier 4-3 par les Pistons, malheureusement. Tracy Mcgrady est trop esseulé à Orlando, et l’autre All-Star de l’effectif, Grant Hill, ne jouera que 57 matchs en 3 saisons (aucun en playoffs).

La Fantasy Draft arrive à pic pour un des meilleurs joueurs du monde, et c’est Bob qui va jeter son dévolu sur The Big Sleep en 7ème position (du premier tour, évidemment). Devant des monstres comme Shaquille O’Neal, Carmelo Anthony, Allen Iverson, Paul Pierce, Ray Allen, Dirk Nowitzki, Dwyane Wade, Gilbert Arenas, Andrei Kirilenko et j’en passe. Mais Bob a bien raison, All-Star et All-NBA Second Team, TMac apporte 25,1 points, 5,7 rebonds, 4,7 assists et 1,9 steals ! Il est épaulé par un Hall of Famer en fin de carrière, Karl Malone. Plus au top de sa forme, le vétéran va manquer une partie de la saison et c’est l’étonnant Tim Thomas (26 ans) qui le remplace durant ces absences. Au poste de pivot, c’est le jeune Jamaal Magloire qui hérite du poste de titulaire à 24 ans. Jason Terry (23 ans) est super efficace avec une adaptabilité maximale (meneur ou arrière titulaire ou 6th man outside). Brevin Knight (29 ans) et Samari Walker (26 ans) complètent une équipe rondement draftée qui aura répondu présent avec une attaque excellente et une défense très bonne.

Denver va finir 3ème de la Conférence Ouest avec 50 victoires. Place aux playoffs, le talon d’achille de Tracy McGrady, toujours sans série gagnée en 6 postseasons. Une série rondement menée contre les Spurs d’El Manu et remportée 4-1, et TMac quitte (partiellement) la sphère des chockeurs. La demie contre Portland est une promenade de santé, un sweep de la part de Denver avec un écart moyen dépassant les 20 points ! Les finales de l’Ouest contre Minnesota seront par contre d’un tout autre calibre, mais remportée dans la douleur 4-3 par Denver. Tracy McGrady souffre face à son opposant direct, Jerry Stackhouse. Comme un symbole, quand TMac donne un point d’avance à Denver à 4 secondes de la fin dans le Game 6 et croit envoyer son équipe en finale pour la première fois de son histoire, c’est Jerry qui met le Buzzer Beater pour arracher le Game 7, remporté de 4 points par McGrady et les siens. En finale, place aux New Jersey Nets. C’est Lamar Odom qui se retrouve à défendre le bonhomme, avec réussite dans le Game 1 mais l’expérience de Karl Malone fait pencher la balance du côté des Nuggets. Avec beaucoup moins de réussite dans le Game 2 où Tracy McGrady va offrir aux fans NBA un des quarts-temps les plus fous des finales NBA avec 20 points et 5 rebonds pour le seul premier quart-temp pour finir à 37 points et 11 assists ! Toujours énorme dans le Game 3 (33 points / 8 rebonds / 8 assists) et le Game 4 (30 points et 12 assists), il permet à Denver de sweeper les Nets en Finale NBA et d’offrir à ses fans le premier titre de leur histoire, et est bien évidemment élu MVP des Finales !

C’est le sommet de sa carrière, et si le reste sera de bonne facture, rien n’équivaut ce sommet de 2004. L’année suivante, TMac est encore All-Star avec 23,6 points, 5,5 rebonds, 5,4 assists et 2,1 steals (mais absent des All-NBA Teams à cause de 26 matchs manqués sur blessure), mais la retraite de Karl Malone n’est pas vraiment comblée et Denver ne finira que 4ème de l’Ouest avant de se faire surprendre au premier tour par les Clippers. L’année suivante est dans la continuité, avec une 3ème place à l’Ouest, mais Denver passe cette fois le premier tour en battant 4-1 les Wolves avant de perdre sur le même score contre Dallas en route vers les finales (comme évoqué dans l’article sur Elton Brand). Rebelote l’année suivante avec la 4ème place à l’Ouest, une victoire 4-2 contre les Wolves (la 3ème en quatre saisons), et une défaite 4-3 contre les Mavs qui foncent vers leur premier titre. McGrady est en perte de vitesse à Denver. Après une saison initiale couronnée de succès, l’ailier avait la 8ème évaluation de la Ligue. L’année suivante, la 15ème seulement. Puis la 38ème. Puis la 41ème.

Alors que Bob semblait plus compter sur Ray Allen pour être le Franchise Player des Nuggets, Tracy McGrady décida de retourner à l’Est et signe à 27 ans seulemet pour 6 ans et 115 millions aux Pacers. Le changement d’air fait du bien au joueur qui redevient All-Star et remonte à la 28ème place à l’éval. Les Pacers sont eux 3ème de l’Est avec 56 victoires. TMac, épaulé de Chris Paul et Brandon Roy, sort les Wizards en 6 manches, mais les Celtics de Yao Ming sont trop forts et s’imposent en 5 matchs. Les deux saisons suivantes sont des copies conformes, McGrady est en 23 points / 6 rebonds mais les Pacers ne passent pas un tour de playoffs, éliminés 4-2 par les Nets puis 4-1 par les Celtics. Mais la saison 2010-2011 est celle du renouveau des Pacers, qui s’appuyent plus que jamais sur leur trio outside. Tracy McGrady va retrouver les joies du All-Star Game et la All-NBA Third Team après une saison à 24,5 points, 6,3 rebonds 3,4 assists et 2,1 steals. Troisième de l’Est, Indiana va sortir Detroit 4-2 au premier tour, mais tombent une fois de plus contre les Celtics.

Passé la trentaine, Tracy McGrady commence à se faire vieux, et ça se voit sur le terrain. Il repasse pour la première fois sous les 20 points depuis 11 saisons. Coïncidence, Indiana va manquer les playoffs pour la première fois depuis l’arrivée de TMac. La 6ème saison du joueur à Indiana sera la dernière, et avec 14,4 points et 5,3 rebonds de moyenne en 37 minutes, et sort pour la première fois depuis 13 ans du Top 100 à l’éval de la Ligue. Il essaye de se relancer à Orlando, où il devient le 6th man de l’équipe, qui n’atteindra pas les playoffs. Il signe à 35 ans à Houston pour être le titulaire d’une des pires équipes de la Ligue, repasse de justesse la barre des 10 points (10,4) et 5 rebonds (5,1) en 30 minutes. Cette saison est clairement celle de trop, et le cousin de Vinsanity ne va jouer que 12 petites minutes cette année, avant de prendre sa retraite suite à des playoffs perdus 4-2 au premier tour face aux Wolves durant lesquels il n’a même pas joué.

Cette dernière saison, et de manière générale cette fin de carrière ratée, ne remettront pas en cause l’intronisation de Tracy McGrady au Hall of Fame. Champion NBA, MVP des Playoffs, 8 fois All-Star, 5 fois en All-NBA Team, Most Improved Player, 1 343 matchs joués (Top 20 All-Time), 26 540 points (Top 20 All-Time), 7 696 rebonds (Top 75 All-Time), 4 613 assists (Top 75 All-Time), 2 020 steals (Top 15 All-Time). Il a créé son propre club avec 25 000 points / 7 500 rebonds / 4 500 assists / 2 000 steals, et seul LeBron l’a rejoint. Il s’est imposé comme l’un des joueurs les plus complets de l’histoire, et l’un des plus spectaculaires. Une carrière de légende somme toute.

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 21:50

Pour information concernant T-Mac, à la fin de son contrat à Indiana il a signé à Washington et en milieu de saison il a été transféré à Orlando contre Marvin Williams.
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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 21:58

De très belles retraites et une grosse page NBASLAM qui se tourne !! Maillot retiré pour Rashard ?

Lamar Odom aura très apprécié malgré son fameux buzzer beater ! Un joueur complet, bon défenseur et adroit, ciao Lamar !
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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 22:06

Allen Iverson, SG – 40 ans.
Récompenses individuelles : Most Valuable Player en 2000-2001, 2004-2005 et 2006-2007, 11 fois All-Star de 1999-2000 à 2009-2010, Rookie of the Year en 1996-1997, 8 fois All-NBA First Team en 1998-1999, 2000-2001 et de 2003-2004 à 2008-2009, 4 fois All-NBA Second Team en 1999-2000, 2001-2002, 2002-2003 et 2009-2010, 4 fois All-Defensive First Team en 2003-2004, 2004-2005, 2006-2007 et 2009-2010, 4 fois All-Defensive Second Team en 2005-2006, 2007-2008, 2008-2009 et 2010-2011
Récompenses collectives : aucune

2003 - Miami Heat
2004 - Miami Heat
2005 - Miami Heat
2006 - Miami Heat
2007 - Miami Heat
2008 - Miami Heat
2009 - New York Knicks
2010 - Sacramento Kings
2011 - Sacramento Kings
2012 - Sacramento Kings
2013 - New York Knicks
2014 - Milwaukee Bucks
2015 - Orlando Magic

Quelle carrière tout en contraste pour Allen Iverson, de ses débuts jeunes aux Sixers à sa fin de carrière en vieux sage, de triple MVP à chasseur de bague, de la tête brulée qui plonge dans tous les excès à vétérans prenant soin de son corps pour être le 5ème joueur avec le plus de matchs NBA au compteur avec 1 425 matchs disputés (derrière Robert Paris, Kareem Abdul-Jabbar, John Stockton et Karl Malone).

Tout a commencé un soir de juin 1996. Allen Iverson est sélectionné en première place de l’une des Draft les plus fortes de l’histoire aux Sixers, où il va passer ses 7 premières années. Une histoire compliquée, qui le fait passer d’enfant prodige, Rookie of The Year, deuxième plus jeune joueur à atteindre les 50 points dans un match NBA (derrière Rick Barry), meilleur scoreur de la Ligue dès sa troisième saison, All-Star et All-NBA First Team, qui atteint deux années de suite les demies de l’Est alors que les Sixers n’avaient pas disputés les playoffs depuis la saison 1990-1991, au joueur égoïste, immature et irresponsable, qui n’écoute pas son coach et qui multiplie les affaires extrasportives et judiciaires.

Dès 1993, alors qu’il est encore à l’université, il est impliqué dans une bagarre entre Afro-Américains et Blancs dans un bowling, il est poursuivi et condamné à cinq de prison, en dépit d’un casier judiciaire vierge. Il sort au bout de quatre mois en bénéficiant d’une libération conditionnelle. En 1997, il s’était fait pincer, en compagnie d’amis, pour excès de vitesse. On le trouva en possession de marijuana et d’une arme à feu chargée. En 2000, il s’en prend, sous le pseudo Jewelz, aux femmes et aux gays dans le titre de rap « 40 Bars ». La goutte d’eau de trop, qui précipite un échange avec Detroit. Sauf qui Matt Geiger refuse de faire une croix sur sa clause Trade Kicker de 5 millions (et on le comprend), et le deal capote. Detroit finira 10ème avec 32 victoires seulement. Philadelphia obtient le meilleur bilan de l’Est avec 56 victoires, et Allen Iverson finit MVP, emmènera les Sixers en finale contre les Lakers, va scorer 48 points dans le Game 1 en enjambant Tyronn Lue. Merci Matt Geiger.

En 2001-2002, Allen Iverson est le meilleur scoreur de la Ligue pour la deuxième fois consécutive avec 31,4 points, 5,5 assists, 4,5 rebonds et 2,8 steals. Mais il manque 22 matchs, les Sixers ne sont que 6ème et se font sortir 3-2 au premier tour par Boston du duo Paul Pierce / Antoine Walker. La saison suivante est du même acabit avec un Iverson monstrueux qui porte Philly à la 4ème place de l’Est mais se fait sortir en demie par Detroit.

A l’heure d’arriver à la Fantasy Draft, Allen Iverson a 27 ans. C’est une icone planétaire et un des tous meilleurs joueurs du monde. Mais il doit attendre le 12ème pick pour être choisi, et ça ne plait pas à The Answer, qui broie du noir du côté de Chicago, et sera finalement échangé contre Kobe Bryant peu avant la trade deadline du côté des Charlotte Bobcats, qui ne feront même pas les playoffs.

Mais la délocalisation de la franchise à Miami, et Iverson revit. Il assainit son environnement, ses relations, ses rapports avec le coach et ses coéquipiers, mais surtout son jeu. Plus adroit et passeur que jamais, Allen Iverson va être élu MVP de la saison 2004-2005 avec des moyennes de 24,5 points à 48,6% au tir et 38,4% de loin. Il distribue 9,2 assists pour seulement 2,4 turnovers, un ratio digne de Steve Nash. Il prend 4,8 rebonds, et vole 2,7 ballons par match. Il a la troisième évaluation de la Ligue, et il mène le Heat à la 5ème place de l’Est pour son retour à Miami, mais se fera sortir sur un sweep par Boston. Allen Iverson rate ses playoffs, complètement asphyxié par The Glove, Gary Payton. Seulement 18,8 points et 12,8 assists, c’est trop peu pour le MVP de la saison. La suite n’est malheureusement pas meilleure, et si Allen Iverson enchaine 4 saison à 24 points / 8 assists / 5 rebonds / 2,5 steals de moyenne, quadruple All-Star, quadruple All-NBA First Team, triple All-Defensive First Team, quatre fois dans le Top 6 à l’évaluation et de nouveau MVP en 2006-2007, Allen Iverson ne remportera que trois matchs en playoffs. En six ans. Ridicule comparé au talent du joueur, qui n’arrive plus à faire passer un cap à sa franchise.

C’est pourquoi Notorious lança l’opération reset en envoyant Allen Iverson contre…. Robin Lopez (avec les vieux Vladimir Radmanovic et Erick Dampier). Dans la Big Apple, il est associé à Kobe Bryant, et est redécalé arrière au profit de Shaun Livingston (non ce n'est pas une blague. Enfin si. Mais pas de moi). Mauvaise idée, et le résultat est le même qu’à Miami : qualification en playoffs et élimination sèche dès le premier tour (4-1 par le voisin floridien d’Orlando, 4ème bilan de l’Est).

Allen Iverson est rééchangé sur la côte Ouest cette fois-ci, du côté de Sacramento. Pour la première fois depuis 8 ans, il passe enfin un tour de playoffs en sweepant les Warriors (6èmes de l’Ouest mais à 42 victoires) sous l’impulsion du duo TP / Melo, mais ne deviennent pas des prétendants pour autant et se font sweeper par Portland en demie. Les Kings sont-ils relancés dans la course au titre ? Pas du tout, et ils vont même manquer les playoffs. La saison 2012-2013 est très difficile pour AI. A 37 ans, il est mis sur le banc. Après 16 saisons consécutives à plus de 20 points par match, il tombe sous cette barre, et même sous celle des 10 points ! Sacramento se refait sweeper par Portland, et Iverson retourne aux Knicks pour se remettre en forme.

Dans une saison de transition où les Knicks ne feront pas les playoffs, il se prépare pour son dernier objectif : aller chercher une bague. Bien en vue avec 15,0 points, 4,0 rebonds et 2,6 assists, il signe pour la MLE à Milwaukee pour être le 6th man outside d’une équipe redoutable. Hélas, toujours pas de titre pour KraKo et les siens, qui doivent rendre les armes au Game 7 contre Boston, futur champion. Allen Iverson va retenter sa chance en Floride, du côté d’Orlando, mais se fera sortir en 6 manches par Washington, futur champion.

Comme il le disait si bien en marge du All-Star Game 2009 à Phoenix « J’ai passé ma vie à courir après le titre NBA et je n’en ai toujours pas. A l’inverse, je n’ai pas toujours recherché le titre de meilleur scoreur de la Ligue et j’en ai quatre. Je serais déçu si je devais quitter la Ligue sans une bague. » Il a échoué dans sa quête de bague, mais il a réussit bien plus que ça. C’est l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Il est triple MVP, seuls Kareem Abdul-Jabbar, Bill Russell, Michael Jordan, Wilt Chamberlain et LeBron James ont plus de MVP que lui. Il a 16 saisons à plus de 20 points de moyenne, seul Kareem Abdul-Jabbar et Karl Malone font mieux. Il a 16 saisons à plus de 2 steals par match, il est largement premier dans cette catégorie. Le second, Mookie Blayock, en a 11 seulement. En parlant de chiffre, on a déjà mentionné qu’il était le 5ème au nombre de match. Mais il est également le 3ème meilleur scoreur All-Time avec 32 774 points. Il est le 10ème passeur de l’histoire avec 8 162 offrandes. Et surtout, grâce à ses 48 interceptions cette année, et avec 3 295 interceptions en carrière, il a déboulonné John Stockton de la première place des intercepteurs les plus prolifiques de l’histoire NBA. Un record que beaucoup pensaient intouchable, et qui restera longtemps la propriété d’Allen Iverson. Ses deux plus proches poursuivants, The Chosen One et The Point God, sont à plus de 1 000 interceptions de retard !

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeSam 2 Mar - 23:01

Yao Ming, C – 35 ans.
Récompenses individuelles : Most Valuable Player en 2005-2006, 11 fois All-Star en 2002-2003 et de 2004-2005 à 2013-2014, 10 fois All-NBA First Team de 2004-2005 à 2013-2014, Defensive Player of the Year en 2012-2013, All-Defensive First Team en 2012-2013, 3 fois All-Defensive Second Team en 2009-2010, 2010-2011 et 2013-2014, All-Rookie First Team en 2002-2003, MVP des Playoffs en 2006
Récompenses collectives : Champion NBA avec les Boston Celtics en 2005-2006

2003 - Boston Celtics
2004 - Boston Celtics
2005 - Boston Celtics
2006 - Boston Celtics
2007 - Boston Celtics
2008 - Boston Celtics
2009 - Boston Celtics
2010 - Boston Celtics
2011 - Cleveland Cavaliers
2012 - Cleveland Cavaliers
2013 - Cleveland Cavaliers
2014 - Cleveland Cavaliers
2015 - Cleveland Cavaliers

Prénom : Ming. Nom de famille : Yao. Profession : Meilleur joueur de NBASlam. Il n’a même pas pris sa retraite que son n°11 est retiré du côté de Boston. Bon, ça, c’est fait, on peut passer à la suite. Premier choix de la Draft 2002 après une saison couronnée de succès en Chine avec des statistiques en playoffs digne de Wilt Chamberlain : 38,9 points à 76,6% au tir et 20,2 rebonds. Déjà connu outre-atlantique grâce aux Jeux de Sydney en 2000 et grâce au pari de Team USA qui a mis une prime d’un million de dollars à qui posterisera le géant chinois, il arrive à Houston avec une jolie réputation, qu’il confirmera dans une saison rookie très intéressante : 13,5 points, 8,2 rebonds, 1,7 assist et 1,8 block en 29 minutes, et une sélection au All-Star Game grâce aux votes de la Chine.

Yao est déjà l’un des pivots les plus techniques et soyeux de la Ligue, et à 22 ans, il est une des attractions de la Fantasy Draft. Et il sera tout simplement le deuxième nom appelé ce soir-là, juste après Tim Duncan, son grand rival. Choisi par Leross, il va débuter une histoire longue de 8 saisons à Boston. Tout ne sera pas rose, et notamment une saison sophomore marquée par une blessure le privant de 33 matchs et donc de playoffs (malgré un bilan à l’équilibre, vive la conférence Est).

Mais dès la saison suivante, il va montrer son incroyable talent : 24,2 points, 12,5 rebonds, 3,5 assists et 2,4 blocks. Il est évidemment All-Star, et il va dix années de suite. Il est All-NBA First Team, là encore pour dix saisons consécutives. Personne n’avait été aussi souvent All-Star d’affilée depuis Karl Malone et Magic Johnson au milieu des années 90. Et seul Karl Malone compte plus de sélections en All-NBA First Team. Yao est deuxième, au milieu de légendes telles que Kareem Abdul-Jabbar, Michael Jordan, Jerry West, Bob Cousy, Bob Pettit et Elgin Baylor. Il mène les Celtics au 4ème rang de la Conférence Est, et au premier tour, il sweepe le Heat du MVP Iverson. Ses stats pour sa première série de playoff ? Bah 30,5 points à 57,8% au tir, 13,0 rebonds, 3,3 assists et 3,3 contres. Et 40 points et 14 rebonds pour son premier match en playoffs, le géant était prêt. La suite est un peu plus compliquée contre les Nets du trio inside Pau Gasol / Shawn Bradley / Jerome Moiso, qui vont limiter Yao Ming à 24,7 points (40% au tir), 15,5 rebonds, 4,0 assists et 2,7 contres. Et Boston s’inclinera en demie contre les Nets de Jason Kidd 4-2, avec le légendaire Flu Game durant le 3ème match de la série. Les Nets iront droit vers le titre, Boston patientera.

L’année suivante, Ming monte encore d’un cran : 27,4 points, 13,6 rebonds, 3,3 assists et 2,4 contres. Boston passe premier de la Ligue avec plus de 60 victoires, et c’est logiquement que Yao Ming est élu MVP pour sa quatrième saison en NBA seulement. Il devient le premier joueur non-américain à être élu MVP d’une saison régulière. Les playoffs sont du même acabit, avec une victoire 4-1 contre Miami au premier tour (et encore, merci à Iverson d’avoir tapé les 50 points). Un sweep des Wizards plus tard (30 points / 16 rebonds de moyenne sur la série pour Yao). Les Raptors en finale de conf ? Pas un souci pour Yao, qui avec 26 points / 21 rebonds / 11 blocks / 8 assists dans le Game 1. Un sweep avec une moyenne de +30 (bordel de merde) plus tard, et les Celtics retrouvent Dallas pour une finale qui aurait pu être sous très haute tension. Qui aurait pu seulement, parce qu’avec Duncan blessé, personne ne peut arrêter Yao Ming, qui termine la finale NBA avec 28 points / 15 rebonds / 6 blocks / 5 assists de moyenne, un titre de MVP des Finales et une victoire 4-1 dans la dernière série de l’année. A 25 ans, c’est le sommet de la carrière de Yao Ming, même si Boston restera très compétitif.

L’année suivante, après avoir terminé premier de l'Est, battu les Nets en 5 matchs au premier tour, puis les Wizards sur le même score, Boston se hisse en finale de l'Est contre Orlando. Jusqu’ à 3-1 contre le Magic, c'était la routine, et tout le monde se disait qu’on aurait enfin droit à cette finale au sommet entre Yao Ming et Tim Duncan. Et puis le duo composé de Michael Finley et Dwyane Wade a tout emporté sur son passage, pour renverser puis remporter la série sur un Game 7 au TD Garden. Si Zach Randolph et Gary Payton sont particulièrement passés au travers, le chinois n’a pas réussi à porter son équipe jusqu’en finale NBA, montrant quelques faiblesses face au valeureux mais limité Udonis Haslem. Cette défaite rend fou de rage Leross, qui démissionne dans la foulée.

Elgobi reprend sa place à la tête des Celtics (on a vu plus ingrat comme premier poste de GM Razz), et mène Boston à la 2ème place de l’Est derrière les Nets. Pour une revanche de la finale de conférence de l’an passé, Boston retrouve Orlando. Le scénario se ressemble, avec Boston qui domine le début de la série 3-1 mais se fait rattraper par le Magic. Mais Yao ne veut pas se faire battre par la même équipe deux années de suite. Il prend le jeu à son compte dans le Game 7 : 32 points, 21 rebonds, 7 blocks, et le Magic en vacances. Les Pacers passent à la moulinette, avec 46 points et 16 rebonds au Game 1 puis 40 points et 18 rebonds au Game 2, ensuite 31 points et 17 rebonds au Game 3 pour une victoire finale 4-1. La finale de l’Est est irrespirable contre les Sixers du tout jeune mais néanmoins talentueux LeBron James, qui va pousser les Celtics jusqu’à un nouveau Game 7, remporté en prolongation par Yao et les siens. Les stats de Yao sur cette série sont bonnes mais pas impressionnantes car Andrew Bogut a fait un travail monstrueux pour le limiter à 24 points, 14 rebonds, 5 assists et 3 contres. La finale NBA opposera enfin les Celtics aux Mavericks. Yao contre Duncan, pouvait-on rêver mieux comme duel pour achever la saison ? Dallas va en tout cas remporter le Game 1 derrière un Big Fundamental qui mange Yao Ming, puis c’est Chauncey Billups qui rendre le game winner à quelques dixièmes du buzzer pour mener 2-0. Et si Boston égalise dans la douleur, c’est pour mieux perdre les deux matchs suivants contre un Tim Duncan élu MVP des Finales avec 9,2 contres de moyenne sur la série (bordel de merde 9,2 blocks….). Yao Ming aura beau finir en 23 points / 14 rebonds / 4 blocks / 3 assists, il a été clairement dominé par le DPOY adverse.

Et ça ne s’arrange pas l’année suivante, où les Celtics subissent un terrible upset 4-2 face aux Knicks d’un Kobe en mission à près de 37 points de moyenne sur la série. Branle-bas de combat dans le bureau d’Elgobi, et le supporting cast change beaucoup. Artest, Wade et Pau Gasol arrivent, Zach Randolph, Caron Butler, Jamaal Magloire et des picks partent. Autour du trio Wade / Yao / Gasol, Boston se hisse à la 3ème place de la Conférence Est. Indiana va pousser les Celtics au Game 7, remporté par la Green Nation derrière un Yao Ming encore intenable avec 22 points, 17 rebonds et 6 blocks. Les Bulls, futurs champions, se révèleront trop forts pour Elgobi et les siens, qui perdent 4-2 la série avec un titulaire (Ron Artest) blessé. Encore une désillusion pour Yao Ming, mais son GM lui ramène Jason Kidd et Kevin Garnett pendant l’été pour le consoler. Avec le 4ème meilleur bilan de l’Est, Boston domine aisément les Sixers au premier tour 4-1. Yao a de l’orgueil, et ne veut pas se faire éliminer deux fois de suite par la même équipe : 35 points / 22 rebonds au Game 2 pour égaliser, puis 39 points / 17 rebonds à Chicago pour clore la série qui est allée en 7 manches. Rebelote en finale de l’Est où les Pacers de Brandon Roy, Chris Paul et Tracy McGrady, où Boston va se faire malmener à l’extérieur mais restera souverain au TD Garden pour arracher un Game 7 dans l’Indiana, finalement remporté par Boston avec un Yao Ming prépondérant, 26 points, 14 rebonds, 6 assists et 5 blocks pour le géant vert. Place aux finales contre Dallas, un bon duel entre papys (trois titulaires trentenaires des deux côtés, les deux autres dépassent les 28 ans). La série est âpre, disputée, et chacun règne en maitre dans son royaume : 2-0 pour Dallas, puis 3-2 pour Boston puis égalité. Un Game 7 pour déterminer l’issue de la saison, ça a de la gueule. Mais comme en 2008, Dallas est plus fort et s’impose à la maison pour remporter le titre pour la troisième fois en 8 saison. Yao a encore souffert face à Timmy, mais c’est la victoire de Jason Richardson, MVP de ces finales, contre Dwyane Wade, qui permet à la série de basculer.

Après cette saison, Elgobi lance l’opération reconstruction, un peu forcé par le départ à la retraite de Jason Kidd. Yao Ming et Dwyane Wade rejoignent Cleveland avec Tony Parker (en provenance des Kings) pour former un Big 4 avec Kevin Love. L’acclimatation au grand froid de l’Ohio est rude pour Yao Ming, qui réalise sa pire saison depuis sa saison sophomore. Bon ça reste du 21,2 points, 12,9 rebonds, 3,2 contres, 2,6 assists, une place en All-NBA First Team et une sélection au All-Star Game mais c’est sa pire saison depuis 8 ans. Cleveland n’est que 5ème avec 51 victoires, et se fera sortir en 7 matchs par les Nets de DocJ.

Ce sera pour mieux les éliminer en finale de l’Est l’année suivante, à l’issue d’une saison folle où les deux têtes de série n°6 vont se retrouver en finale ! Dams et ses Cavs élimineront d’abord les Raptors en 6, puis signeront la remontada du siècle en revenant d’un 3-0 sans l’avantage du terrain contre…. Boston. Yao Ming laisse le scoring aux autres et se concentre sur la défense, et il est doué à ce petit jeu. Alors que Tim Duncan vient de prendre sa retraite avec 7 trophées de DPOY, c’est Yao Ming qui prend la relève. Il devient le 4ème joueur à cumuler MVP, MVP des Finales et DPOY après Michael Jordan, Hakeem Olajuwon et…. Tim Duncan. Mais il régnait un vent de folie sur la NBA cette année, et ce sont les Spurs qui ont finit la finale avec Ed Davis et Mike Scott titulaires qui s’imposeront en 6 manches. Yao Ming aura été handicapé pendant toute la finale par les fautes, et à 32 ans, il a souffert face aux qualités physiques d’Andrew Bynum, élu MVP des playoffs devant Brandon Knight qui est le MIP XXL de l’année et Ish Smith qui sort plusieurs matchs à plus de 40 points durant cette campagne de playoffs.

Pas de deuxième bague pour Yao, qui décline en même temps que ses Cavs. Trois saisons sans playoffs pour finir sa carrière, on a connu meilleure fin pour un artiste de la balle orange. Après 1 080 matchs, 23 260 points (29ème All-Time), 13 350 rebonds (14ème All-Time), 2 642 contre (10ème All-Time), un titre, un maillot retire (probablement un deuxième à Cleveland), un MVP, un DPOY et des performances plus folles les unes que les autres. Le Roi de l’évaluation pendant 7 saisons de suite tire sa révérence, et une belle place au Hall of Fame l’attends bien au chaud.

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HansLf

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeDim 3 Mar - 0:37

BRAVO
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Leross

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeDim 3 Mar - 1:26

Deux joueurs qu'on a eu l'immense honneur de coacher ! Iverson un peu tard par rapport aux attentes qu'on en avait mais le bougre est resté efficace jusqu'au bout ^^
Yao... tout a été dit avec talent par Tka ! On regrette de ne pas avoir pu le récupérer juste pour qu'il finisse en vert mais c'était trop complexe juste avant la deadline ! Merci Yao cheers
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Docj

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeDim 3 Mar - 1:33

le GOAT
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slam

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeDim 3 Mar - 2:28

Du trés lours dans les retraites et les annonces
Une pensée à Jefferson et surtout Brand pour leurs titres remportés chez nous

Sinon:

Iverson
Récompenses individuelles : Most Valuable Player en 2000-2001, 2004-2005 et 2006-2007, 11 fois All-Star de 1999-2000 à 2009-2010, Rookie of the Year en 1996-1997, 8 fois All-NBA First Team en 1998-1999, 2000-2001 et de 2003-2004 à 2008-2009, 4 fois All-NBA Second Team en 1999-2000, 2001-2002, 2002-2003 et 2009-2010, 4 fois All-Defensive First Team en 2003-2004, 2004-2005, 2006-2007 et 2009-2010, 4 fois All-Defensive Second Team en 2005-2006, 2007-2008, 2008-2009 et 2010-2011
Récompenses collectives : aucune

ca résume assez bien le personnage Laughing
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Dams64

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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitimeDim 3 Mar - 6:48

Gg Tkalba, toujours très agréable à lire et tellement documenté.
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MessageSujet: Re: Retraite de l'été 2016   2016 - Retraite de l'été 2016 Icon_minitime

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